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Suivi-évaluation des projets de recherche : Le Burkina Faso participe à une visite d’apprentissage de la NRF d’Afrique du Sud

Suivi-évaluation des projets de recherche : Le Burkina Faso participe à une visite d’apprentissage de la NRF d’Afrique du Sud

La National Research Foundation (NRF) d’Afrique du Sud a organisé, les 13 et 14 février 2023 à Pretoria, un atelier d’échanges et de partages d’informations en matière de suivi-évaluation des projets au profit d’une soixantaine de participants issus des organismes subventionnaires de la recherche et de l’innovation des pays membres de l’Initiative des conseils subventionnaires scientifiques en Afrique subsaharienne (SGCI) . Le Burkina Faso, à travers le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID), a pris part à cet atelier, aux côtés d’autres organismes subventionnaires de la recherche venus du Botswana, du Mozambique, de la Tanzanie, du Kenya, de la Côte-d’Ivoire, et bien sûr, d’Afrique du Sud.

Pendant quarante-huit heures, la NRF a présenté dans les détails, sous forme de visite d’apprentissage, le fonctionnement de ses principaux segments en charge des appels à projets, de la sélection des projets, du financement, du suivi-évaluation et de la capitalisation des résultats. Cela s’est fait à travers des exposés suivis d’échanges très enrichissants, ce qui a permis aux participants de partager les bonnes pratiques, mais aussi d’apprendre par les pairs.

A l’issue des travaux, les participants ont exprimé leur satisfaction pour l’opportunité d’apprentissage qui leur a ainsi été offerte. Pour Ardiouma COULIBALY, Chef de Service Suivi-évaluation du FONRID, il était très intéressant de constater qu’il y a « de grandes similitudes entre les pratiques de la NRF et celles du FONRID ». L’élément nouveau pour lui, c’est « la légère différence au niveau des technologies utilisées dans le fonctionnement courant des structures. La NRF est beaucoup plus avancée que le FONRID en matière d’utilisation des technologies de l’information et de la communication, toute chose qui accroît encore davantage ses performances. Il est souhaitable, conclut-il alors, que « le FONRID, lui aussi, travaille à digitaliser au maximum ses prestations ».

Ardiouma COULIBALY, Chef de Service Suivi-évaluation du FONRID

Zeinebou OUATTARA, Responsable Gestion de projets de recherche et d’innovation au Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation (FONSTI) de Côte-d’Ivoire, elle, a été particulièrement édifiée par l’expérience sud-africaine des chaires de recherche et des centres d’excellence. « La Côte-d’Ivoire travaille en ce moment à mettre en place une chaire, et je vais donc, là-dessus, poursuivre la réflexion avec la NRF et m’informer également sur le processus de création de centres d’excellence », confie-t-elle.

Zeinebou OUATTARA, Responsable Gestion de projets de recherche et d’innovation au FONSTI

Dr Dorothy NGILA, directrice en charge des partenariats stratégiques au ministère sud-africain en charge de la recherche, s’est particulièrement réjouie d’accueillir des collègues venant de différents pays africains et d’avoir pu discuter avec eux du suivi des travaux de recherche cofinancés. Le contrôle et le suivi étant absolument nécessaires pour la réussite de toute activité, il était impérieux, explique la directrice, de tenir cette rencontre.

Dr Dorothy NGILA, directrice en charge des partenariats stratégiques au ministère sud-africain en charge de la recherche

La visite d’apprentissage initiée par la NRF a été organisée en partenariat avec le Centre africain d’études technologiques (ACTS) dans le cadre du projet Evi-Pol de l’Initiative des conseils subventionnaires scientifiques en Afrique subsaharienne (SGCI). Le projet Evi-Pol a pour objectif de renforcer la capacité des organismes subventionnaires de la recherche scientifique à générer et à utiliser des données probantes dans les politiques et la prise de décision.

Depuis sa mise en place en 2015, le SGCI a permis de financer 12 projets au Burkina Faso dans des domaines aussi variés que les sciences humaines et sociales, la santé, l’agriculture, l’économie, la transformation agro-alimentaire et l’industrialisation, les technologies émergentes, les cultures de rente et d’exportation. Deux projets sont déjà achevés. Ce sont les projets intitulés « Mise en valeur des terres salées pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables dans le contexte des changements climatiques en Afrique de l’Ouest (Sénégal et Burkina Faso) », et « Comment améliorer la prise en charge multisectorielle des maladies chroniques chez les personnes âgées au Burkina Faso et au Sénégal : une recherche action conduite par les détenteurs d’enjeux stratégiques de la prise en charge des maladies chroniques ».

Partant du principe que la salinité des sols dans la vallée du Sourou représente un important facteur de dégradation et occasionne l’abandon des terres, estimé à près de 1500 hectares en 1990, le projet y relatif a développé une approche holistique et participative de mise en valeur des terres salées, en combinant différentes méthodes approuvées de récupération desdites terres, avec des innovations technologiques et des activités génératrices de revenus.

Le second projet, quant à lui, a été conduit dans la région des Hauts-Bassins. L’étude a permis de découvrir des pistes de réduction de la mortalité et des morbidités des personnes souffrant de maladies chroniques.

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